DOSSIER - Mettre le spectateur au travail ?
David Faroult
de David Faroult
Travailler, 2012, 27 : 87-102
Mots clés : Cinéma, travail, spectateur, émancipation, avant-garde.
Travailler, 2012, 27 : 87-102
Résumé : Vu de l'heure actuelle où les injonctions autoritaires à se "mettre au travail" semblent l'apanage des dirigeants néolibéraux, ne peut-on considérer comme étranger le projet, porté par "l'avant-garde cinématographique" militante issue de mai 68 (Cinéthique, Groupe dziga Vertov), de "mettre le spectateur au travail"? Quels sont ses présupposés et leurs conséquences ? L'époque néolibérale éclaire-t-elle d'un nouveau jour ce projet marxiste militant? Les théories du dispositif-cinéma invitaoent, par son travail, à des-assujettir le spectateur de l'illusion qui naturalise les techniques du cinéma par le "raccord"". Irréductible à cette révélation ou à la "production de sens", en quoi peut finalement consister le "travail du film" que tout spectateur peut finalement "bricoler"?
Mots clés : Cinéma, travail, spectateur, émancipation, avant-garde.