Résumé de Adolfo Fernandez-Zoïla : La continuité de l'écoulement temporel humain peut enregistrer trois sortes de ruptures : 1) brusques et inattendues ; 2) inapparentes mais à effet retardé ; 3) par sommation.

Ces cassures temporelles correspondent à des événements temporels qui coïncident avec autant de ruptures de vie qui, souvent, déclenchent l'apparition de productions pathologiques et psychopathologiques.

Les ruptures temporelles par sommation ici étudiées s'appuient sur une observation clinique. Il semble que ce soit le temps personnel lui-même qui produise des lacunes ou des noeuds intratemporels sous l'injonction des temps de travail et des temps de vie exogènes. C'est le défaut de sémantisation du temps qui précipite les ruptures, comme si le temps personnel devait constamment avoir un sens pour soi. Une hypothèse se dégage sur l'articulation des deux activités psychiques de base, soit la signalisation intracérébrale est trop saturée et ne permet pas à la signification de se déployer en instances narratives sécurisantes, les risques de ruptures et de troubles s'accroissent.

Summary : The human time can register three kinds of breaking : 1) sudden ruptures ; 2) inapparent ruptures with ofter-effects ; 3) ruptures by summing up.

These temporal ruptures are, in the same moment, a temporal event contemporaneous of a vital break. These breakings of the life-history produce psychopathological troubles and physical diseases.

The case of Claude, observed here, is characteristic of a temporal breaking by summing up. The personal time makes holes ans knots because it is submitted to the influence of work-times and life-times which are not adapted. The hypothesis developped here is that the time is insufficiently signified because it is not put on correct semantic models. The times of working and the times of life are chiefly known by signals and not by mean of signification. It seems that time must be personaly known and made one's own by the functions of semantic and signification of the language.