MT180 2016 : l'équipe Cnam

Nous sommes heureux de vous présenter la promotion 2016 Ma thèse en 180 secondes !

Cette année, elles.ils ont été 4 à défendre les couleurs de notre établissement lors de la finale heSam Université qui a eu lieu le 15 avril dernier.
Elles.ils ont soutenu leur thèse en 2015 ou son encore doctorant.e.s au Cnam. Étudient les sciences humaines et sociales ou les sciences de l’ingénieur. Font de la recherche fondamentale ou de la recherche appliquée. Dans la vie active en parallèle de leurs études ou non. Jeunes ou plus âgé.e.s. Filles ou garçons. Bref, représentatif.ve.s de la diversité et de la richesse de la recherche au Cnam ! Et elles.ils ont surtout un point commun : envie de partager leur travail de recherche en le rendant accessible à tous ! Et oui, nous pourrons tous savoir ce qu’est un mécanisme piézoélectrique, comment les réseaux sociaux révolutionnent le monde de l’entreprise, quel sens nous donnons à notre travail ou encore, comment sont gérés les employés d'un call center argentin…

Le 15 avril 2016, lors de la finale de notre Comue, heSam Université, qui a eut lieu à l’École nationale supérieure d’arts et métiers, notre équipe cnamienne partageait la scène avec les 4 candidat.e.s de l’Ensam et les 4 candidat.e.s de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Lors de cette soirée, animée par Mathieu Rouault, ont été remis un 1er prix ainsi qu’un Prix du public.

"Le développement des nouvelles technologies d’information et de communication a changé nos habitudes d’usage. Nous vivons à présent dans une société « connectée », mettant à disposition une multitude d’outils intensifiant la mise en relation et le partage d’information. Parmi eux, les réseaux sociaux numériques sont particulièrement présents. Ils ont marqué la dernière décennie, tant par leur croissance et leur taux de pénétration dans les différentes sociétés à travers le monde que par leur impact dans les quotidiens individuels et dans les entreprises, où les processus internes et les habitudes de travail des employé.e.s sont bouleversés. Les acteur.rice.s stratégiques des entreprises doivent finalement intégrer les nouveaux usages d’une société moderne en les alignant avec les objectifs de l’entreprise alors que les modes de managements appliqués ne répondent plus aux besoins connectés. Cette recherche consiste à dépasser la façade des réseaux sociaux numériques, afin d’en comprendre son utilité et sa portée dans la « nouvelle organisation ». Le but ultime est de définir un système de management permettant de développer et d’accompagner la compétence de curation au sein des réseaux sociaux, afin qu’elles puissent capitaliser pleinement du caractère connecté de l’individu moderne et d’assurer une meilleure compétitivité de l’entreprise."

 

"Les contraintes environnementales et financières poussent les constructeurs aéronautiques à diminuer la consommation en carburant de leurs avions. Ceci passe bien souvent par une réduction de la masse des différents composants mécaniques. Cependant, l'utilisation de structures plus minces fait naitre des problèmes vibratoires qui peuvent altérer le confort des passagers ou même endommager l'appareil. Des solutions d'amortissement des vibrations sont donc nécessaires. Dans le cadre de ma thèse, je me focalise sur une stratégie de transfert énergétique qui permet de capturer l'énergie vibratoire dans un réseau de composants électriques. Ce réseau électrique est dit "analogue" car il possède les mêmes propriétés de propagation que la structure à contrôler. La conversion de l'énergie vibratoire en énergie électrique est rendue possible par utilisation de matériaux piezoélectriques. En effet, ces matériaux peuvent générer un courant électrique quand ils sont soumis à des déformations mécaniques. Finalement, l'énergie vibratoire peut être extraite de la structure à contrôler et dissipée dans le réseau électrique, ce qui permet une réduction de l'amplitude des vibrations.

Je suis actuellement en troisième année de doctorat au Laboratoire de mécanique des structures et des systèmes couplés. J'aimerais soutenir ma thèse en septembre 2016, puis réaliser un post-doctorat avant de poursuivre une carrière dans la recherche."

"Les carrières sont de plus en plus souvent caractérisées par de nombreux changements et ruptures. Si le concept et la mesure du sens du travail font l’objet d’une littérature scientifique croissante, peu d’études ont été conduites sur ses relations avec des événements de vie. L’objectif de ma thèse est d’analyser les relations réciproques entre le sens du travail et la mobilité professionnelle. La première partie des résultats est consacrée à l’étude de validité d’une nouvelle échelle du sens du travail auprès de salarié.e.s français.e.s, l’Inventaire du Sens du Travail. La seconde partie des résultats montre globalement l’existence de liens significatifs entre le sens du travail et la mobilité professionnelle, à travers trois études distinctes. Une première étude qualitative exploratoire vise, à partir d’entretiens semi-directifs d’agents administratifs, à mieux comprendre la manière dont l’individu construit du sens suite à une mobilité. D’une deuxième étude quantitative menée auprès de 501 agents d’universités françaises, il ressort que la perception qu’a l’individu de son expérience de mobilité professionnelle influence de manière déterminante la compréhension du sens du travail. Une troisième étude quantitative auprès d’un échantillon de 336 salarié.e.s issu.e.s d’horizons professionnels diversifiés, permet de montrer l’influence du sens du travail sur les intentions de quitter son emploi et/ou sa structure, de même que le rôle de médiateur du sens du travail entre certains facteurs d’insatisfaction professionnelle et ces mêmes intentions de quitter.

Après l’EDHEC et un diplôme de psychologue de l’orientation, je suis actuellement en charge du service de formation continue pour le Département Travail, Orientation, Formation du Cnam. Titulaire d’un doctorat en psychologie ayant porté sur la thématique « sens du travail et mobilité professionnelle », préparé sous la direction du Professeur Jean-Luc Bernaud au sein de l’équipe de psychologie de l’orientation du Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD), j’ai participé au programme doctoral européen ECADOC et contribué à des publications et des communications internationales. Aujourd'hui, après 23 ans d’expérience professionnelle en entreprise, dans l’enseignement et l’orientation, je candidate à des postes de maître de conférences afin de me consacrer à la recherche et à l’enseignement, et de développer des projets de recherche internationaux."

"Cette recherche est le résultat de deux travaux d’analyse de l’activité dans deux centres d’appels téléphoniques en Argentine. Un travail de terrain, ainsi qu'une appréciation de plusieurs autres centres d’appels téléphoniques dans différents pays, auront servi de point de départ pour étudier deux grands axes : d’une part, l’étude des conséquences du travail dans les call centers sur la santé mentale et d’autre part, l'analyse des différentes approches de cette problématique en vue de sa transformation. Cette thèse vise à mieux appréhender le lien entre l’organisation du travail, le contenu des tâches et les conséquences pour les travailleurs."